Sophie Alcorn est la fondatrice d’Alcorn Immigration Law dans la Silicon Valley et du « Cabinet d’avocats de l’année en Californie pour les services d’immigration des entrepreneurs » des Global Law Experts Awards 2019. Elle relie les gens aux entreprises et aux opportunités qui élargissent leur vie.
Plus de messages de ce contributeur
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Voici une autre édition de “Dear Sophie”, la colonne de conseils qui répond aux questions liées à l’immigration sur le travail dans les entreprises technologiques.
“Vos questions sont vitales pour la diffusion des connaissances qui permettent aux gens du monde entier de s’élever au-delà des frontières et de poursuivre leurs rêves”, déclare Sophie Alcorn, avocate spécialisée en immigration dans la Silicon Valley. “Que vous soyez dans les opérations humaines, fondateur ou à la recherche d’un emploi dans la Silicon Valley, j’aimerais répondre à vos questions dans ma prochaine chronique.”
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Chère Sophie,
Je suis un fondateur d’Allemagne. Notre produit génère déjà environ 200 000 $/an dès le départ. Nos clients sont principalement basés aux États-Unis et nous ne prévoyons pas de lever de capitaux auprès d’investisseurs.
J’ai étudié la nouvelle option de visa de démarrage et les visas E-2 et L-1B, et je me suis concentré sur la construction du produit, donc je ne suis pas célèbre.
Quelle est ma meilleure option pour démarrer ma startup aux États-Unis ?
— Changer la donne en Allemagne
Cher Changeur de Jeu,
Félicitations pour votre première traction et votre expansion sur le marché américain ! Vous n’avez pas besoin de vous qualifier pour un O-1A pour vous rendre aux États-Unis, et il est bon de se rappeler qu’il existe une variété de visas de travail. Permettez-moi de plonger dans chacune des options que vous avez mentionnées pour votre ensemble de circonstances spécifiques et d’en proposer quelques autres.
L’IEP et le visa startup proposé
Le Congrès n’a pas encore approuvé la législation qui créerait un visa de démarrage. Cependant, l’International Entrepreneur Parole (IEP), l’option la plus proche d’un visa de démarrage, est disponible dès maintenant.
Le jeudi 16 juin à midi PT/15 h HE, Sophie Alcorn rejoindra un espace Twitter avec le rédacteur en chef Walter Thompson pour répondre à vos questions sur la vie et le travail légaux aux États-Unis.
Pour obtenir un rappel avant le début du chat, veuillez suivre @techcrunch sur Twitter.
Pour être éligible, l’IEP et le visa de démarrage proposé exigent qu’un fondateur lève des fonds auprès d’investisseurs américains qualifiés ou obtienne une subvention ou une récompense gouvernementale, en plus d’autres critères. Étant donné que vous n’avez pas et ne prévoyez pas de lever des fonds pour votre startup, ni l’IEP ni le visa de startup proposé ne vous conviendraient.
Le visa E-2 nécessite un gros investissement
Le visa E-2 pour les investisseurs conventionnels ou les employés essentiels est idéal pour les fondateurs de startups et les membres de l’équipe dont le pays d’origine a un traité de commerce et de navigation avec les États-Unis, comme l’Allemagne. (Les citoyens de 81 pays signataires de traités sont éligibles pour le visa E-2.)
En plus d’être citoyen d’un pays signataire d’un traité, vous devez posséder au moins 50 % de l’entreprise, avoir le contrôle direct de l’entreprise, ou au moins 50 % des propriétaires de l’entreprise doivent être citoyens du même pays signataire.
Pour être admissible à un E-2, vous devez démontrer que vous avez investi ou êtes en train d’investir un “montant substantiel de capital” aux États-Unis pour établir et développer votre startup ou que l’entreprise a fait cet investissement et maintenant vous devez y travailler.