Cet été, l’administration américaine Biden a publié des directives souples pour rendre les conditions de travail flexibles de ses employés fédéraux plus acceptables après la pandémie. Le gouvernement britannique est ensuite allé plus loin avec sa récente consultation ouverte proposant une réforme de la réglementation du travail flexible en Angleterre, au Pays de Galles et en Écosse qui étendrait le droit de demander un travail flexible de certains à tous les employés.
Ces récentes mesures législatives sont-elles un précurseur de ce qui est à venir pour d’autres pays dans les secteurs public et privé, faisant passer le travail à distance et flexible d’une réponse temporaire à la pandémie à un mode de vie normalisé ?
Législation pionnière pour l’avenir du travail flexible
Au plus fort de la pandémie, près de 60 % des travailleurs fédéraux américains travaillaient à distance – une augmentation drastique par rapport à 3 % avant la pandémie. Le résultat a été que les agences gouvernementales ont découvert qu’elles pouvaient toujours répondre aux besoins de leur mission tout en travaillant à domicile.
Maintenant, avec la consultation ouverte de la Grande-Bretagne axée sur les politiques de travail flexibles à long terme, il est clair que la perception du lieu de travail et du bureau a radicalement changé par rapport aux générations précédentes qui insistaient sur le fait que la productivité maximale des employés ne pouvait être atteinte que dans l’environnement de bureau.
Ces entités gouvernementales représentent des pourcentages importants de la main-d’œuvre de chaque nation. Aux États-Unis, par exemple, le gouvernement fédéral est le plus grand employeur du pays, avec un volume de main-d’œuvre estimé à 2,1 millions. De plus, un tel changement radical est susceptible de se répandre dans le monde entier, les industries du secteur privé devant bientôt suivre ce précédent.
Les employés demandent de nouveaux aménagements pour le travail à distance
Les 21 derniers mois ont été une courbe d’apprentissage pour les entreprises. Pourtant, pendant cette période, nous avons vu de nombreux nouveaux développements tirer parti de nouveaux outils technologiques pour permettre des méthodes plus collaboratives de travail à distance.
Par conséquent, il n’est pas surprenant que l’expérience ait influencé les demandes et les attentes sans précédent des employés concernant la nouvelle norme de travail. Par exemple, dans une étude récente d’Accenture, 83 % des travailleurs interrogés ont déclaré préférer un modèle de travail hybride, dans lequel ils peuvent travailler à distance au moins un quart du temps.
Alors que les entreprises s’adaptent à de nouvelles façons de faire des affaires, cela a mis en lumière l’importance d’améliorer la satisfaction des employés pour contrer les effets de la Grande Démission. Par exemple, dans une étude récente de Lenovo et Intel, 60 % des décideurs informatiques ont constaté une amélioration de plus de 10 % de leurs scores d’expérience des employés en se concentrant sur l’amélioration de la satisfaction des employés à l’égard de la technologie.
Activation de nouveaux modèles de travail flexibles
Pour les employeurs, permettre la transition vers des modèles de travail flexibles/hybrides est une décision commerciale intelligente, mais le déploiement et la prise en charge de l’infrastructure matérielle requise peuvent être coûteux et difficiles.
Une solution qui gagne du terrain est le Device-as-a-Service (DaaS), qui permet aux entreprises de confier la gestion des actifs des appareils à un partenaire informatique afin de réduire le coût total de possession de la technologie des employés.
La plupart des entreprises (63 %) interrogées dans l’étude Future of Work de Lenovo sont intéressées par les offres d’abonnement DaaS pour libérer du temps et des ressources précieux pour des projets plus stratégiques. De plus, 90 % des décideurs informatiques des grandes entreprises ont exprimé leur intérêt pour le déploiement de DaaS pour prendre en charge leur nouveau standard de travail hybride à distance.
La mise en œuvre de DaaS peut prendre en charge une entreprise avec une main-d’œuvre distribuée de plusieurs manières, notamment :
- Atténuation des coûts de renouvellement d’un parc d’appareils informatiques personnels pour les travailleurs à distance.
- Offrir une solution holistique qui permet une grande flexibilité pour faire évoluer le matériel au fil du temps en fonction de leurs besoins commerciaux actuels.
- Aider les organisations à éviter les coûts inutiles liés à l’efficacité énergétique, à la sécurité, aux temps d’arrêt et à la productivité de la main-d’œuvre, réduisant ainsi le coût total de possession
- Garantir des solutions fiables, stables et entièrement personnalisées qui libèrent des ressources internes et permettent aux employés de rester connectés et pris en charge depuis n’importe quel endroit.
- Soutenir les objectifs de développement durable des organisations en les aidant à éliminer les appareils hors d’usage de manière sûre et respectueuse de l’environnement.
Les plats à emporter
La nouvelle législation et les directives concernant les politiques de travail flexible ne sont que le début, de nombreux acteurs du secteur privé mettant déjà en œuvre de nouveaux modèles commerciaux pour s’adapter à ce changement.
Alors que le travail flexible et hybride devient une attente standard pour la main-d’œuvre existante, les entreprises devront explorer de nouvelles solutions technologiques qui garantissent l’évolutivité, la sécurité et la productivité de leur main-d’œuvre distribuée.
Device-as-a-Service n’est qu’une solution dans la boîte à outils informatique moderne qui peut les y amener.
Crédit d’image : Kate Sade ; Unsplash ; Merci!
Rob Makin
Rob Makin est un chef d’entreprise senior dans l’industrie de l’informatique et des télécommunications avec plus de 20 ans d’expérience dans la création et la croissance d’entreprises sur divers marchés. Rob est actuellement directeur exécutif mondial, Device as a Service chez Lenovo.